Il suffit en général d’un seul passage dans l’île pour que naisse le désir d’y résider. Mais pour profiter de la clémence du climat et des plages paradisiaques à l’année, le postulant doit rentrer dans une des catégories définies par les autorités mauriciennes.
L’accueil chaleureux des Mauriciens, l’usage généralisé du français, associé au fait que l’île soit reconnue comme stable politiquement parlant, sont parmi les arguments qui finissent par décider les nombreux volontaires à l’expatriation. Pour faire partie de la diaspora étrangère de Maurice, le dossier de demande doit être instruit auprès de l’Economic Devlopment Board (anciennement BOI) , organisme ayant autorité à délivrer les permis de résidence aux étrangers.
Le permis de résidence permanent est certainement le rêve de tout un chacun. Il n’est délivré qu’à une seule condition, celle de l’acquisition d’un bien immobilier d’au moins 500 000$US, que ce soit un appartement ou une villa, inscrits dans les schémas immobiliers spécifiques d’IRS, RES et PDS. En l’obtenant, son bénéficiaire a le choix d’être fiscalement rattaché à Maurice, à condition d’y vivre au moins 183 jours dans l’année. Il vaut pour toute sa famille, dont le conjoint et les enfants jusqu’à l’âge de 24 ans. A savoir, le permis étant directement lié au bien acquis, le propriétaire décidant de le revendre en perdra aussitôt le bénéfice.
Il existe d’autres manières d’obtenir un permis de résidence sous statut professionnel, ou celui de retraité. https://www.residencesilemaurice.com.
Dans ces deux catégories, le permis est valable 3 ans, avec possibilité de faire une demande de renouvellement à l’issue de cette échéance.
Dans la catégorie des professionnels, le résident peut être employé par une société mauricienne avec un salaire mensuel minimum de Rs 60,000.
Le professionnel indépendant lui, doit faire une demande de “work permit” et déposer 30 000 $US sur un compte bancaire local. Une fois son permis accordé, il doit justifier d’un chiffre d’affaires égal ou supérieur à Rs 600 000 par an pendant 3 ans pour prouver que son affaire est rentable.
Celui qui souhaite monter son entreprise à Maurice – dont l’activité doit relever d’une liste établie par l’EDB et dont 100% des parts restent sa propriété -, doit faire une demande de permis d’investisseur. La mise de départ est fixée à 100 000 $US hors achat immobilier, avec une obligation d’arriver à un chiffre d’affaires de 100 000 € chaque année, sur 3 ans.
Dans la catégorie des résidents retraités, celui qui souhaite prendre le temps de vivre au soleil peut aussi prétendre au permis de résidence, sous certaines conditions: qu’il ait au moins 50 ans et qu’il soit apte à approvisionner son compte bancaire local avec 40 000 $US provenant d’une source extérieure à Maurice, chaque année. Le retraité résident n’ayant pas le droit de travailler doit en effet être capable de prouver que ses fonds annuels proviennent hors de Maurice.
Au bout des 3 premières années de résidence, l’investisseur et le retraité ont la possibilité de faire une demande de permis pour 10 ans.
Sans permis de résidence, un non citoyen mauricien a le droit de séjourner dans l’île, entre 2 et 6 mois, sachant que les natifs des pays de l’Union Européenne peuvent y rester 6 mois par an grâce au visa de tourisme remis par les services de l’immigration mauricienne à leur arrivée. Pour séjourner plus longtemps, dans une catégorie évoquée ci-dessus, le permis est délivré par les services de l’EDB, après constitution d’un dossier plutôt copieux. Les demandes qui doivent contenir des éléments tels que résultat des examens de santé, certificat de moralité ou encore justification de compétences du demandeur dans l’activité annoncée sont étudiées avec soin, avant que l’EDB ne rende sa décision.